Définition 3.2 (hyperplan)
Soit
E un
K-
espace vectoriel
. On appelle hyperplan de
E tout
supplémentaire
d'une droite vectorielle de
E.
est un hyperplan de
E si et
seulement si
droite vectorielle telle que
.
Exercice 3.3
- Soient
E un
K-
espace vectoriel
et
une forme
linéaire non nulle sur
E. Montrer que
Ker(f) est un hyperplan de
E.
- Montrer que tout hyperplan
H d'un
K-
espace vectoriel
E est le noyau d'une
forme linéaire
f: E K.
L'équation
f(x)=0 est alors appelée équation de l'hyperplan
H.
Exercice 3.4
Soit
E un
K-
espace vectoriel
(de
dimension
quelconque). On considère
l'application
définie par
Montrer que
ev est
linéaire
injective.
Exercice 3.6
Soit
le
-
espace vectoriel
des polynômes à
une variable à coefficients dans
. On prend pour
base
de
E le
système
et on considère la
famille
définie par
fj(
Xi)=
ij
Montrer que la famille
est
libre
. Cette famille constitue-t-elle
une
base
de
?
Exercice 3.7
Soit
le
-
espace vectoriel
des
polynômes à une variable à coefficients dans
et de
degré au plus
n. On considère la famille
définie
par
Vérifier que
est une
base
de
et déterminer
la
base
de
E dont elle est la duale.
Définition 3.8 (orthogonalité)
Soient
E un
K-
espace vectoriel
et
son dual.
- On dit que
x E est orthogonal à
(ou que
est orthogonal à
x E) si
f(x)=0.
- On dit qu'une partie non vide
est orthogonale à
une partie non vide
si pour tout
x A et tout
on a
f(x)=0.
Feuille de Travail 6
Preuve: Exercice.
Définition 3.13 (transposée d'une
application linéaire
)
Soient
E et
F deux
K-
espaces vectoriels
et
f: E F une
application linéaire
. Pour toute forme linéaire
,
on a
. L'application
définie par
est
linéaire
et est appelée transposée de
f.
Pour tout
x E,
.
Exercice 3.14
Soient
E,
F,
G des
K-
espaces vectoriels
. Démontrer les
propriétés suivantes:
- L'application
qui à
f associe
est
linéaire
.
- Pour tout
et tout
,
on a
- Si
est bijective, il en est de même de
et
on a
- Si
E et
F sont des
K-
espaces vectoriels
de
dimensions
finies, alors
l'application
qui à
f associe
est un
isomorphisme
et on a
Session 4
Séance 7 - durée 1h30
Séance 8 - durée 1h30
Feuille de Travail 7
Tous les
espaces vectoriels
considérés dans ce paragraphe seront
supposés de
dimension
finie. Le
corps
de base est toujours un sous-corps
de
.
Définition 4.1
Soient
E,
F deux
K-
espaces vectoriels
de
dimensions
finies respectives
n et
p. On suppose
E et
F munis respectivement des
bases
et
.
Soit
f: E F une
application linéaire
. Tout
x E,
s'écrit de manière unique
,
xj K.
On a donc
et
l'application linéaire
f est entièrement déterminée par la donnée
des
f(ej),
.
Comme
est une
base
de
F, pour tout
, on a de manière unique
L'application
linéaire
f est donc entièrement déterminée par la
donnée des
p×n scalaires
.
On appelle matrice de l'application
linéaire
f: E F relativement aux
bases
et
,
la matrice à coefficients dans
K
Les coordonnées dans la
base
du vecteur
f(ej) se trouvent
sur la
j-ème colonne de la matrice ci-dessus.
Remarques 4.2 (cas particuliers)
Soient
E,
F deux
K-
espaces vectoriels
de
dimensions
finies respectives
n et
p, munis respectivement des
bases
et
. Soit
f: E F une
application linéaire
.
- Si
n=1,
est une matrice unicolonne.
- Si
p=1,
est une matrice uniligne.
- Si
E=F, on a
n=p,
f est un
endomorphisme
de
E et
est une matrice carrée
n×n.
Si en plus
,
est
notée tout simplement
et on parle de la matrice de
l'endomorphisme
f dans la
base
.
Travail 4.3
On considère les
-
espaces vectoriels
et
munis respectivement des
bases
et
.
Soit
f: E F définie par
f(P)=P'. Déterminer
.
Quelle est la matrice dans la
base
de
l'endomorphisme
g de
F
défini par
g(P)= XP'?
Travail 4.4
L'
espace euclidien
usuel
3 est supposé muni d'une
base orthonormée
. On note
(x,y,z)
les coordonnées d'un vecteur de
3 dans cette
base
. Donner dans
la
base
la matrice de chacune des transformations
linéaires
suivantes:
- La symétrie (orthogonale) par rapport au plan des
(x,y)
- La symétrie (orthogonale) par rapport au plan d'équation
x=y
- La projection orthogonale sur le plan d'équation
y=z
Exercice 1
avec WIMS
|
|
Exercice 2
avec WIMS
|
|
Exercice 3
avec WIMS
|
Exercice 4
avec WIMS
|
Feuille de Travail 8
Travail 4.5
Le
K-
espace vectoriel
étant supposé muni de sa
base
canonique
, on considère
l'application
f: E E, donnée par
f(P)= q(P)+r(P), où
q(P) est le quotient de la division de
P par
X, et
r(P) est le reste de
la division de
P par
Xn.
Montrer que
f est un
endomorphisme
de
E et donner la matrice
M de
f dans
la
base
. Calculer le
rang
de
M.
Travail 4.7 (changement de
base
)
Soient
E,
F deux
K-
espaces vectoriels
de
dimensions
finies,
. Soient
et
deux
bases
de
E,
et
deux
bases
de
F. On pose
(la matrice faisant passer de
la
base
à la
base
),
(la matrice faisant passer de
la
base
à la
base
).
Soit
tel que
. Donner
en fonction de
M,
P et
Q.
Travail 4.8
Pour un entier naturel non nul
q,
GLq(K) désigne le
groupe
des
matrices carrées
q×q inversibles.
- Montrer que la relation binaire
définie sur
par
est une
relation d'équivalence
sur
.
Deux matrices
M et
sont dites équivalentes si
- Montrer que deux matrices
M et
sont équivalentes si et
seulement si elles ont même
rang
.
- Montrer que la relation binaire
définie sur
Mn(K) par
est une
relation d'équivalence
sur
Mn(K).
Deux matrices
M et
N Mn(K) sont dites semblables si
Travail 4.9
Soit
. Montrer que l'on a
rg(M) 1 si et seulement si
Travail 4.10 (trace d'une matrice carrée)
Soit
une matrice carrée
n×n à coefficients dans
K. On appelle trace de
M notée
Tr(M) le scalaire
- Montrer que l'application
Tr: Mn(K) K qui à une matrice
carrée
n×n associe sa trace est une
forme linéaire
.
- Pour
M,
N Mn(K), montrer que
Tr(MN)=Tr(NM)
- Montrer que deux matrices semblables ont même trace.
Travail 4.11
E est le
K-
espace vectoriel
Mn(K). Etudier l'application
définie par
Travail 4.12
Montrer que toute matrice
M Mn(K) de trace nulle est semblable à
une matrice dont tous les termes diagonaux sont nuls.
Pour commencer, vous pourrez chercher une preuve pour les matrices
. Entraînez vous ensuite avec WIMS, puis dégagez l'idée d'une preuve pour une matrice carrée quelconque.
|
Exercice sur les matrices de trace nulle
|
Session 5
Séance 9 - durée 1h30
Séance 10 - durée 1h30
Feuille de Travail 9
Définition 5.1 (Applications multilinéaires)
Soient
et
F
des
K-
espaces vectoriels
.
Une application
est dite
n-linéaire si pour tout
,
quel que soit
,
l'application partielle
est
linéaire
.
Lorsque
F=K on parle de forme
n-linéaire.
Lorsque
n=2 (resp.
n=3) on parle d'application bilinéaire
(resp. trilinéaire).
Exemple 5.2 (Forme bilinéaire canonique)
Soit
E un
K-
espace vectoriel
,
son
dual
. L'application
est bilinéaire.
Théorème 5.3
L'ensemble des applications
n-linéaires de
dans
F est un
K-
espace vectoriel
noté
.
Remarque 5.4
Ne pas confondre
et
(l'espace des
applications linéaires
de
l'espace vectoriel
produit
dans
F).
Travail 5.5
Soient
E1, E2, E3 et
F des
K-
espaces vectoriels
. Pour
, calculer
f(x+y) et
f( x).
Travail 5.7
Soit
E un
K-
espace vectoriel
de
dimension
finie
d.
- Rappeler la définition d'une forme
n-linéaire symétrique sur
E. Après avoir vérifier que l'ensemble des formes
n-linéaires
symétriques sur
E est un
K-
espace vectoriel
, calculer la
dimension
de
l'espace vectoriel
des formes bilinéaires symétriques sur
E.
- Mêmes questions que ci-dessus pour ce qui concerne les formes
n-linéaires antisymétriques sur
E.
Définition 5.8 (Forme
n-linéaire alternée)
Soient
E et
F des
K-
espaces vectoriels
. Une application
n-linéaire
f: En F est dite alternée
si pour tout
on a:
Théorème 5.9
Toute application
n-linéaire alternée définie sur
En est
antisymétrique. Réciproquement si le
corps
de base
K n'est pas de
caractéristique
2, toute application
n-linéaire antisymétrique
est alternée.
Travail 5.10
Prouver le théorème 5.9 ci-dessus.
Travail 5.12
Soient
E un
K-
espace vectoriel
de
dimension
finie
n et
f une
forme
n-linéaire alternée non nulle définie sur
En. Pour
, montrer que la famille
est liée si et seulement si
.
Théorème-Définition 5.13
Soit
E un
K-
espace vectoriel
de
dimension
finie
n. Une
base
de
E étant donnée, il existe
une et une seule forme
n-linéaire alternée f définie sur
En,
telle que
.
Pour
,
est appelé
déterminant de
relativement à la
base
et se note
où tout simplement
si le contexte est clair.
Travail 5.14
Soient
E un
K-
espace vectoriel
de
dimension
finie
n,
et
deux bases de
E. Montrer que pour tout
, on a
En particulier si
, on a
Feuille de Travail 10
Travail 5.16
Donner la preuve du théorème 5.15 ci-dessus.
Travail 5.18
Le plan affine réel étant identifié à
, on se donne
n
points
d'affixes respectifs
ai(1 i n).
Etudier la possibilité de construire un polygone du plan affine, dont les
Ai sont les milieux des côtés.
Travail 5.19
Résoudre dans
3 le système linéaire suivant où
t est un paramètre:
Travail 5.20
a, b et
c étant des paramètres réels soumis à la condition
a+2b+c=0, résoudre dans
3 le système linéaire
suivant:
Travail 5.21
Pour un entier
n (
n 2) et
A Mn(K), donner le rang de
com(A) (la comatrice de
A) en fonction de celui de
A.
Travail 5.22
est un nombre réel fixé.
n est un entier naturel (
n 2). Calculer le déterminant de la matrice
définie par
Même question pour la matrice
définie par
Session 6
Séance 11 - durée 1h30
Séance 12 - durée 1h30
Séance 13 - durée 1h30
Séance 14 - durée 1h30
Séance 15 - durée 1h30
Feuille de Travail 11
Définition 6.1.1 (Structure de
K-algèbre)
Soient
K un
corps
commutatif,
E un ensemble muni d'une addition
(notée +), d'une multiplication interne (notée
) et d'une
multiplication externe (notée
, à domaine
K). On dit
que
E a une structure de
K-algèbre
est une
K-algèbre)
si:
-
(E,+, ×) est un
K-
espace vectoriel
-
est un
anneau
- Pour tout
K et tout couple
(x,y) d'éléments
de
E on a
On dit que
E a une structure de
K-algèbre commutative si
l'anneau
est commutatif pour la multiplication interne.
On dit que
E a une structure de
K-algèbre unitaire si
l'anneau
admet un élément neutre pour
la multiplication interne.
Soit
E un
K-
espace vectoriel
.
EndK(E) est le
K-
espace vectoriel
des
applications linéaires
u: E E.
est une
K-algèbre.
Travail 6.1.4
Soit
E un
K-
espace vectoriel
de
dimension
4 (
K= ou
) muni d'une
base
. On note
(x1, x2, x3, x4) les coordonnées d'un
vecteur dans cette
base
. Soit
ut EndK(E) (
t K )
définie par
u(ei)=e1+2e2+3e3+4e4-tei
Pour quelles valeurs du paramètre
a l'hyperplan vectoriel
Ha
d'équation
ax1+x2+x3+x4=0 est-il stable par
ut?
Pour ces valeurs de
a, décrire matriciellement
.
Propriété 6.1.5
Soient
u,
v EndK(
E). On suppose que
(on dit que
u et
v commutent), alors
Im(
u) et
Ker(
u)
sont stables par
v.
Théorème 6.1.8 (Théorème de décomposition des noyaux)
Soient
P,
,
u EndK(
E).
On suppose que
(
P,
Q)=1.
Alors
.
Plus généralement, si
est un
élément de
tel que pour
on ait
(
Pi,
Pj)=1,
alors
.
Travail 6.1.9
Donner un schéma de preuve du théorème 6.1.8
ci-dessus.
Feuille de Travail 12
Définition 6.2.1
Soient
E un
K-
espace vectoriel
,
u EndK(E). On dit que
K est une valeur propre de
u si
. Autrement dit,
K est valeur propre
de
u si et seulement si il existe un vecteur non nul
x E tel
que
u(x)= x.
Un vecteur non nul
x E tel que
u(x)= x est appelé
vecteur propre pour
.
Le
sous-espace
est appelé
sous-espace
propre associé à la valeur propre
.
Propriété 6.2.2
Si
est une valeur propre de
u, le
sous-espace
propre
associé à
est
stable par
u et la restriction de
u à
est une
homothétie de rapport
.
Travail 6.2.4
Soient
,
u EndK(E) définie par
u(P)= P + XP'. Quelles
sont les valeurs propres de
u?
Travail 6.2.5
Pour
K= et pour
K= , donner un exemple de
K-
espace vectoriel
E et
u EndK(E) tels que
.
Travail 6.2.7
Peut-on se passer de l'hypothèse "E est de
dimension
finie" dans
l'exercice 6.2.6 ci-dessus?
Travail 6.2.8
Soient
E un
K-
espace vectoriel
de
dimension
finie
n,
u EndK(E),
.
Montrer que si
spec(u),
alors on a
P( ) spec(P(u)).
Feuille de Travail 13
Soient
E un
K-
espace vectoriel
de
dimension
finie
n,
u un
endomorphisme
de
E. On supposera au besoin
E muni d'une
base
de sorte que
u est
identifié à sa matrice
dans la
base
.
Propriété 6.3.1
Soient
E un
K-
espace vectoriel
de
dimension
finie
n,
u EndK(
E). Alors
est une valeur propre de
u
si et seulement si
Si on note
In la matrice identité d'ordre
n, on a
est une valeur propre de
u (ou de manière équivalente de
M)
si et seulement si
Définition 6.3.2
E étant
K-
espace vectoriel
de
dimension
finie
n,
pour
u EndK(E) on pose
On montre que
Pu(X) est un polynôme
de degré
n.
Pu(X) est appelé le polynôme caractéristique de
l'endomorphisme
u
(ou de manière
équivalente, le polynôme caractéristique
de la matrice
).
Propriété 6.3.3
Le polynôme caractéristique est invariant par changement de
bases
.
Propriété 6.3.4
Soit
M Mn(
K) une matrice carrée d'ordre
n. On a
Rappels 6.3.5
- Si un polynôme non nul
admet
pour
racine de multiplicité
, alors il existe
tel
que
et
.
- Si un polynôme non nul
admet
pour racines de multiplicités respectives
, alors il existe
tel
que
et
pour
1 i s.
On a
.
Si
alors
Q est une
constante non nulle et
(
k K). On dit alors que le
polynôme
P est scindé sur
K.
- Un
corps
K sur lequel tout polynôme
est
scindé est dit algébriquement clos.
-
Travail 6.3.6
Soit
Calculer le polynôme caractéristique
PM(X) de
M et dire pour
quelles valeurs du paramètre
PM(X) a une racine double.
Travail 6.3.8
Donner une idée de la preuve de la propriété
6.3.7 ci-dessus.
Feuille de Travail 14
Définition 6.3.9
On dit qu'une matrice
M Mn(K) est diagonalisable s'il existe
une matrice inversible
P Mn(K) telle que
est une matrice diagonale.
Travail 6.3.12
Donner un schéma de preuve pour le théorème 6.3.11 ci-dessus.
Théorème 6.3.13 (
Caractérisation des
endomorphismes
diagonalisables)
Soit
E un
K-
espace vectoriel
de
dimension
finie
n et
u EndK(
E).
Les assertions suivantes sont équivalentes
- i)
-
u est diagonalisable
- ii)
- Le polynôme caractéristique
Pu(X) de
u est
scindé sur
K et pour
toute racine
de multiplicité
de
Pu(X) on a
Travail 6.3.15
Donner des conditions nécessaires et suffisantes sur les nombres
complexes
a, b, c pour que la matrice symétrique
Travail 6.3.17
Soit
E un
K-
espace vectoriel
de
dimension
finie
n;
une
base
de
E. Soient
.
On considère
l'endomorphisme
u de
E défini par
- Calculer le polynôme caractéristique de
u pour
n=2,
n=3 et
n=4.
- Trouver une matrice
A M4( )
n'ayant aucune valeur propre réelle.
- Calculer le polynôme caractéristique de
u pour
n
quelconque.
- Montrer que
u est diagonalisable si et seulement si
u admet
n
valeurs propres distinctes.
Soit
f un
endomorphisme
de
E ayant
n valeurs propres distinctes
. Montrer qu'il existe
x E tel que
est une
base
de
E. Donner la
matrice de
f dans la
base
.
Feuille de Travail 15
Définition 6.3.18
On dit qu'une matrice
M Mn(K) est trigonalisable s'il existe
une matrice inversible
P Mn(K) telle que
est une matrice triangulaire supérieure.
Définition 6.3.19
Soit
E un
K-
espace vectoriel
de
dimension
finie et
u un
endomorphisme
de
E. On dit que
u est trigonalisable
s'il existe une
base
de
E par rapport à laquelle la matrice de
u est triangulaire supérieure.
Travail 6.3.21
Indiquer brièvement un schéma de preuve du théorème
6.3.20 ci-dessus.
Propriété 6.3.22
Le
corps
étant algébriquement clos, tout
endomorphisme
u d'un
-espace vectoriel de
dimension finie
E est
trigonalisable.
Définition 6.3.24
Soit
E un
K-
espace vectoriel
de
dimension
finie
n et
. Si
est une valeur propre de multiplicité
de
u, on appelle sous-espace caractéristique
associé à la
valeur propre
, le
sous-espace
Théorème 6.3.26
Soit
E un
K-
espace vectoriel
de
dimension
finie
n,
tel que le polynôme caractéristique de
u soit
scindé sur
K:
Alors pour tout
i (
1
i s) il existe une
base
telle que
est une
base
de
E dans laquelle la
matrice de
u est triangulaire supérieure.
Travail 6.3.27
En utilisant le théorème 6.3.26 ci-dessus,
trigonaliser les matrices suivantes
Théorème 6.3.28
Soit
M Mn(
K) une matrice
dont le polynôme caractéristique est
scindé sur
K:
Alors il existe une matrice inversible
P Mn(
K) telle que
où
est une matrice
triangulaire supérieure de la forme
.
La matrice
M' ci-dessus est dite diagonale par blocs.
commutatif dont l'ensemble des éléments non nuls est un groupe multiplicatif.